Perdre l'esprit
"L'après-midi de mon audition (...) Frank m'a fait écouter cette pièce (Greggery Peccary) dans le studio du Record Plant. Les deux seuls disques (de lui) que j'avais déjà entendus m'avaient rendus insomniaque, mais quand j'ai écouté ça, j'ai été impressionné au-delà des mots. C'était un mini-oratorio avec de la musique classique complexe, des parties de percussions extraordinaires de Ruth Underwood et une incroyable histoire idiote racontée par différents personnages caractéristiques. C'était arrangé dans un style de collages, submergé d'effets sonores - comme une sorte de film ou de revue accessoire à la narration et à la musique - combiné avec une rapidité que seul un personnage comme Frank peut réaliser. J'en ai littéralement perdu l'esprit.
Je lui ai demandé s'il comptait jouer ça sur scène. Il m'a répondu : "Oui !".
(Terry Bozzio)